Le reflux de la vague [ Fermé Wiwi ]

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Il est bizarre de constater que parfois que dans une mer de monotonie certaine vague plus forte que d’autre nous amènent les embruns de nouveau, des senteurs nouvelles qui peuvent égayer une journée ou au contraire nous donner envie de prendre une bouée de sauvetage pour pouvoir échapper à l’arrivée de cette marée à l’eau si froide qu’elle vous glace le sang même si de votre vie vous n’avez jamais eu un appareil circulatoire très performant.
Cette journée était porteuse d’une telle marée, je ne le savais pas encore et ne sais pas encore si j’ai besoin d’une bouée pour me sauver.
J’étais dans le manoir que j’avais en ma possession un vampire gringalet me faisais fasse l’air apeuré, il venait d’arriver et pourtant rien qua voir sa tête je savais qu’il était porteur de mauvaise nouvelle. Inutile d’être maitre en perspicacité pour le remarquer. Recourbais sur lui-même, il s’agissait d’un vampire d’à peine quelques années. Il n’avait rejoint mon clan que par peur, en lui je savais que je ne pouvais m’attendre à nulle fidélité ce qui augmentas un peut plus l’impatience que j’éprouvais pour cet énergumène.

« Vas-tu parler à la fin ? »

Le corps entier de l’imbécile fut pris d’un frisson j’étais connus partout pour mon impatience, une impatience qui avait couté la vie à pas mal de monde.

« Maitre, je … j’ai perdus la fille … »

« Idiot ! »

Me levant du fauteuil sur lequel j’étais assis, je pris par la gorge le vampire répondant au nom de Laurens et sans mot dire le souleva de telle manière qu’il ne touchait plus le sol, il devait suivre une humaine, une templière pour pouvoir repérer une de leur planques et peut être découvrir certains hommes de leur réseaux.

« Incapable de suivre une humaine ! A quoi sers-tu exactement Laurens ?!! »

« Mais … ** toussotement ** s’est qu’elle ** toussotement** s’est une templière, elle est entrainé ! »

Je hochais la tête navrait de voir que même si un être était imbibais de pouvoir de vampire il était aussi proche du niveau intellectuel d’un enfant de 4 ans.

« Tu devrais savoir que je ne laisse jamais une seconde chance. »

Pliant le bras je le tendis brutalement en lâchant ma prise de telle manière que le jeune homme fut propulsé à quelques mètres de là percutant le montant d’un mur. Me tournant vers deux vampires qui ce tenais là observant la scène un grand sourire aux lèvres devant le spectacle.

« Amenais mois sa en bas dans une salle d’isolation ; on verra combien de temps il pourra survivre sans de quoi ce nourrir ! »

Les deux vampires prirent chacun par un bras le jeune homme tendis qu’un autre sous fifre vînt m’interpeler.

« Excusez moi de vous déranger mais … »

« QUOI ENCORE !!!! »

J’était hors de moi contre toute logique, le vampire serra la mâchoire, il semblais être fais d’un matériau plus dur que le dis Laurens.

« Une jeune femme voudrait vous parler. »

Il ce tournis vers une jeune blonde qui me dévisageait gravement, je ne savais pas ce qu’elle avais vus de m’on entrevus avec le vampire mais je sentais déjà le reflux de la marée arrivée au niveau de mes pieds. Cette journée était abominable, ce qui ne m’empêchas pas de noter qu’elle était remarquablement belle.

Willhemina sauta du train en marche. Devant elle, les plaines et les collines des Highlands s'étendaient à perte de vue. Une cachette parfaite pour des vampires, et c'est ce que ce paysage recelait, n'est-ce pas ?
Mina ne connaissait pas grand-chose de l'Écosse. Elle avait débarqué une semaine plus tôt, après avoir passé un voyage éprouvant cachée dans la soute d'un avion de ligne. Il lui avait fallu en trouver un qui embarque et débarque de nuit, pour que le sale soleil n'aie pas l'opportunité de la toucher. Ah, ça, non.
Et puis elle avait vu tout ce vert, tout ce gris. Cela semblait si … triste. Et en même temps, si calme. Mina n'avait pas vu un tel désert humain depuis qu'elle avait quitté les grandes plaines. Et puis la nuit était venue, et elle avait ressenti le soulagement. Dans le noir, dans les ténèbres, c'était son monde. Elle n'avait pas besoin de se cacher, la nuit, parce que les Templiers étaient tellement aveugles dans l'obscurité qu'en quelques minutes, on les anéantissait facilement.
Après s'être nourrie et avoir camouflé le corps, Mina s'était rendue aux abords de Donnelaith, la ville dont le Templier mourant lui avait donné le nom et la localisation.
Elle avait failli s'y faire avoir. Finalement, le Templier n'était pas si stupide que ça, et il l'avait envoyé droit dans la gueule du loup. Là où se trouvait leur maison-mère. Mais Mina avait réussi à ne pas s'approcher de ladite maison-mère et avait fichu le camp le plus loin possible, au Nord de l'Écosse.

Muée par une sorte d'instinct, elle avait suivi ce que sa partie animale lui dictait, et avait fini ainsi, debout devant la partie la plus renommée et la plus sauvage du pays. Mais, aucun doute là-dessus, quelque chose de maléfique se cachait dans le paysage, n'importe quel être doté de raison s'en serait rendu compte.
Ça tombait bien, elle était justement venue le chercher, le Mal.

Pour comprendre ce qui l'avait amenée là, il fallait repartir quelques années en arrière – 300 plus exactement. Elle avait été transformée en vampire par un homme dont elle ignorait tout et qu'elle n'avait jamais revu, alors qu'elle était mourante. D'ailleurs, c'était sa faute à lui, si elle était mourante, parce qu'il l'avait tellement terrorisée qu'elle avait pris la fuite.
Depuis ce jour funeste, la vampire avait arpenté la terre des hommes, découvrant le monde qu'elle ne connaissait pas, repoussant toutes les limites de son être. Elle avait fait la connaissance d'un ou deux de ses semblables, pas plus, et ne connaissait pas grand-chose du monde de la nuit, si ce n'est qu'elle y appartenait.
Depuis ce jour funeste, une seule question taraudait l'esprit de Mina. Une question lui rongeait le cœur et les sens, battant dans ses côtes comme le cœur qu'elle n'avait plus. Pourquoi, pourquoi, pourquoi ?
Pourquoi l'avait-il transformée ? Elle ne s'en plaignait pas vraiment, parce que toute sa vie, elle avait voulu bouger, elle s'était sentie au-dessus de ces humains stupides qu'elle avait connu. Mais elle se demanderait toujours qu'est-ce qui l'avait amenée là. Mina croyait parfois au destin, et se demandait si sa vie était l'objet d'une manipulation cosmique – si tel était le cas, elle se débattrait, parce qu'il était hors de question que qui que ce soit décide pour elle – ou juste le bon vouloir d'un être supérieur. Auquel cas, même chose, elle devrait s'en débarrasser.

Ressassant ses pensées, guidée uniquement par son flair et ses pieds, Mina se retrouva rapidement devant de hauts murs, gardés férocement par des semblables qui ne semblaient attendre qu'un geste de quelqu'un pour se jeter sur elle.
Pour cette jeune vampire qui ne connaissait pas les autres, le choc fut grand. Pourquoi étaient-ils si méfiants ? Se rapprochant de l'un des gardes, perché sur son mur, elle prit la parole d'une voix claire.

« Je cherche quelqu'un. Je voudrais parler au maître ou à la maîtresse des lieux. »

Et c'est ainsi qu'elle s'était retrouvée dans ce hall somptueux et glacial, sous les regards d'une vingtaine de vampires plus ou moins hostiles.
Et ils l'avaient amené, les gardes, devant le maître des lieux, qui semblait être en train de régler son compte à un jeune vampire. Mina ne s'était jamais battue contre aucun autre vampire, elle avait toujours réussi à éviter ça. Alors, maintenant, elle était anxieuse.

Tout s'envola lorsque le type se retourna. Le Mal. Elle l'avait retrouvé, finalement. Les yeux de Mina s'écarquillèrent tandis qu'elle faisait un pas en arrière, ou en avant, sans même s'en rendre compte.

« Vous ?!? » Son ton était interloqué, surpris, choqué, fasciné. Tout ça en un mot.

« Vous ?!? »

La voie de la vampire me cinglas le visage, on pouvait lire énormément d’émotion dans ses yeux, parmi laquelle ce trouvait en bonne place la surprise. Elle n’avait surement pas prévus de me voir … elle était donc venue ici à l’aveuglette ? Le hasard faisait vraiment bien les choses. Enfin le faisait bien, cela dépendais encore de ce qui allait ce passer maintenant. Après avoir adressé un regard a toute l’assistance qui ne semblais pas trop savoir ce qui ce passait tant il était rare de me voir à ce point désappointé.

« Sortez, sortez tous ! »

Je n’avais qu’à peine murmuré mais on pouvait aisément sentir qu’il s’agissait d’un ordre non négociable. La foule sortis dans un silence de plomb ou seul les murmures de leur pas sur le sol faisait obstacle à l’étouffant calme qui avait envahis la pièce. Pendant la trentaine de seconde qui avait suivis le départ de toute la cours, je regardais, détaillais la jeune femme. Je ne pouvais pas la confondre avec une autre. Ses long cheveux blond tombaient en cascades sur ses épaules qui depuis sa transformation avais pris des reflets argenté. Un visage magnifique avec des lèvres pleines de promesses et des yeux pétillant … pétillant de quoi au juste ? Quand à son corps on pouvait difficilement faire mieux.
D’un pas lent et précautionneux je m’approchai d’elle, j’avais pausé mon armes et marchais les paume levé ver le ciel pour lui montré que je n’avais nulle idée hostile en tête.

Arrivant à sa hauteur je la dominais de toute ma hauteur, elle était plus petite que dans mes souvenirs.

« Cela fais bien longtemps … Puis je ? »

J’avais approché ma main de son visage et sans attendre le moindre acquiescement de sa par, ma main épousas la forme de son visage, curieux mon pouce passa sur sa lèvre inférieure, entrouvrant légèrement sa bouche. Puis ma main tomba mollement le long de mon corps. Elle était ma création quelques par, je l’avais crée, conçus. J’avais rendus à sa condition d’humaine la force nécessaire à survivre aux assauts du temps et à son corps et son esprit les armes nécessaire pour pouvoir ce défendre pendant des siècles. S’était la seule personne au monde que j’avais façonné et je ne pouvais qu’être fier du résultat. Elle était surement l’une des plus belles femmes que mes yeux avaient eu le loisir de croisé. Et pourtant croyais moi qu’en 1200 ans de j’avais eu le temps de voir et de gouter dans tous les sens du terme nombre de femme de pays et de continent différent.

« Bienvenue … ici ! Peut être veut tu t’asseoir ? Voila pas mal de temps que j’essaye de te mettre la main dessus. »

J’avais en effet mandaté pas mal de monde pour savoir ce qu’était devenus pas création, visiblement je pouvais les rappeler. Mais qu’est ce que je devais faire ? De nous deux s’était surement elle qui avait le plus de questions de toute façon.

Mina était figée, pétrifiée. Elle était venue ici en pensant demander de l'aide, et pensait avoir du temps pour se préparer à la rencontre avec son créateur. Et finalement, il était la première personne avec qui elle se retrouvait nez-à-nez. Crocs-à-crocs, même, étant donné la tension qui avait envahi la pièce.

La vampire cessa de prêter attention aux gens qui l'entouraient. Elle n'aurait pas pu, même si elle l'avait voulu, parce qu'elle avait tellement été happée par cette vision. Dans son esprit, quand elle retrouverait cet homme, ce serait un combat, parce qu'il avait toujours été le Mal, la chose qui l'avait tuée. Elle se rappelait ses yeux fous et le brasier, elle se rappelait la mort et l'aura démoniaque qui l'entouraient.
Mais dans l'instant présent, après trois cent ans, elle se retrouvait enfin face à lui, et … elle n'avait aucune envie de se battre. Au contraire, Mina était plus fascinée qu'autre chose. Les yeux qu'elle se rappelait vides d'âme et de conscience, rappelant les flammes de l'Enfer, étaient en réalité bruns et plus profonds que les océans qu'elle avait pu traverser. Et son visage n'avait plus rien de celui d'un démon, bien au contraire.

Mina était troublée. Encore une question … Pourquoi les choses étaient-elles si différentes maintenant ? Elle avait longtemps cru que son créateur incarnait la cruauté. Et peut-être que c'était vrai, mais maintenant, elle était du bon côté de la barrière, n'est-ce pas ? Elle faisait partie des méchants, maintenant. La vampire faisait partie de ceux qui tuent et qui tiennent le monde dans la paume de leur main, le regardent, sourient et referment le point, écrasant toute vie. Elle était de ceux qui font souffrir et n'éprouvent pas de remords.

Elle ne connaissait pas les vampires. Mina éprouvait tout de sa propre espèce. La seule certitude qu'elle avait, c'est qu'elle devait la vie au vampire fabuleux qui se tenait devant elle, et qu'une espèce d'ambiance malsaine s'était imposée dans la pièce.
Quand il la toucha, la vampire ne réagit pas. Elle était complètement absorbée par sa contemplation, figée dans l'instant de peur qu'il ne se dérobe. Pourtant, le contact était doux. Le premier contact « humain » depuis trois cent ans. Impressionnant, non ?

Puis il prit la parole.

« Bienvenue … ici ! Peut-être veux-tu t’asseoir ? Voila pas mal de temps que j’essaye de te mettre la main dessus. »

Sa voix était incroyablement douce, et n'avait rien de celle d'un démon. Autrement, son dernier espoir de se réveiller venait de s'envoler. Sortant de sa torpeur, Willhemina fronça les sourcils. Il l'avait cherchée ? Mais pourquoi n'était-il pas là quand elle avait du soulever le couvercle de son cercueil, la veille de son enterrement ? Pourquoi avait-elle du apprendre seule que le soleil heurtait ?
Alors, ce fut son tour de parler.

« Je vous ai cherché pendant trois cent ans. »

La voix de Mina était étonnamment calme, compte tenu du choc qu'elle venait de subir. La question, maintenant, c'est comment avaient-ils fait pour se loupe pendant autant d'années ? Le fait que Mina aie farouchement évité tout contact avec quiconque y était sans doute pour quelque chose, mais pas que.

Elle avait envie de se rapprocher, de toucher, de poser des questions, de s'assurer que ça n'était pas son esprit qui lui jouait des tours.

« Je vous ai cherché pendant trois cent ans. »

300 ans ? Hum je lui tournis le dos regardant dans l’âtre de la cheminée des buches de bois se consumer. Les flemmes qui léchaient le rondin n’avaient rien d’autre qu’un but décoratif. Chose bizarres pour un vampire j’adorais les feux. Je lui trouvais une force, une beauté incomparable. Comme si il avait une volonté propre en fait.
Mais pour l’instant ce n’était pas les flemmes qui m’intriguaient mais bien la vampire qui était venus me rendre une visite de courtoisie. Je n’en savais pas trop ce qu’elle me voulait, me voir ? Comprendre ? Qu’avait-il à comprendre cependant ? Tous les jours des dizaines de vampires venait au monde, sois engrosse par des humaines trop naïve sis convertis par la mort et le sang. Je lui répondis donc sans la regarder.

« J’ai toujours fais très forte impression aux femmes. »

Que voulez vous que je lui réponde de plus ? Elle n’avait fais qu’une simple constatation. Mais je pouvais comprendre ce qui la troublait. Du moins si je ne la comprenais pas je le deviné. Pourquoi l’avais je transformé ? Pourquoi l’avais je abandonné ? Pourquoi … beaucoup de question. J’en avais la réponse pour certaine, pour d’autre j’en inventé. Rein ne m’avais préparé à cet rencontre et je me sentais vite dépassé par les évènements elle avait été la seule que j’avais transformé je n’avais donc que très peux d’expérience dans le domaine des explications. Je me retournais seulement vers elle, si je voulais donner à mes yeux une impression de bienveillance je vis dans le reflet des siens qu’ils avaient toujours cet habituel éclair de violence. Même dans mes pas cela ce ressentais. Avais-je d’autre vocation de faire le mal ? Avais je le chois ou bien ma destinée était toute tracé et devais je mis opposer et faire ma propre route ? J’avais moi aussi pas mal de question, sauf que personne ne pouvais y répondre. Elle avais l’explication de 300 ans d’existence sous les yeux, j’eu un petit sourire elle devais vraiment être dans tous ses états.

« Je suppose que tu à nombres de question, j’essaierais de répondre à certaine d’entre elle. »

Je tendis galamment une main vers un fauteuil l’invitant à s’asseoir .

Je n’en avais pas oublié mes bonnes manières tout de même, et je n’oubliais pas que je parlais à une femme. Ah les femmes. Les modes vampires étaient très complexe, nous étions tous de pays différent mais surtout de date différente. A l’époque où j’ai ouvert les yeux pour la première fois, l’image de la femme était bien différente. Elles se contentaient de rester à la maison et à s’occuper de leur enfant. Pour moi la femme était l’égale de l’homme ce qui était assez bizarre quand l’ont me connaissait j’en conviens. Mon mentalité s’approché donc plus du milieu du 19^ème siècle avec des tendances du 21^ème.Aux peux de compagne que j’avais eu, je leur donné une liberté très grande et une confiance absolue. Je les traité comme des princesse sans pour tant trop les gâté. Le premier qui osait proférait insulte et menace à l’une des miennes attirait mes foudres. En revanche si je leurs donnaient ma confiance facilement, je la retirais à la moindre incartade avec la même aisance. Surement pour ça que j’étais seul depuis plusieurs siècle. On m’avait trop trahi par le passé.