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 Willhemina

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Willhemina Irving
    ADMIN « 318 ans & toutes ses dents »

Willhemina Irving


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MessageSujet: Willhemina   Willhemina I_icon_minitimeMer 20 Mai - 22:21

« Une fois, j'ai rêvé que j'étais morte. C'était étrange, parce que je savais que j'étais morte, je savais que mon cœur ne battait plus, et pourtant, je me sentais mieux que je ne m'étais jamais sentie auparavant.
Peut-être que les vampires, eux aussi, on droit au Paradis. »


Prélude « Tout a commencé un jour de pluie. »

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Le bateau prenait de la gîte, et la houle atteignait les six mètres. Pour la grande majorité des passagers, qui n'avaient même jamais vu la mer avant leur embarquement un mois plus tôt, ce spectacle avait des allures de fin du monde. Dans tous les recoins de la sombre cale, les femmes pressaient leurs enfants contre leur poitrine en marmonnant des prières. Certains avaient attrapé la fièvre, et le nombre de corps jetés à l'eau chaque jour augmentait.
Debout, accrochée à une poutre, une petite fille les observait. A chaque lame que le navire prenait de côté, elle manquait de tomber, mais restait pourtant là, sans bouger. Willhemina avait neuf ans, et elle regardait pour la première fois de sa vie la mort en face.
Sa mère à elle n'était pas morte – pas encore. Mais elle avait sombré dans l'inconscience au début de l'après-midi, et le prêtre lui avait administré les derniers sacrements – par mesure de précaution.
La petite fille avait quitté le chevet de sa maman après que celle-ci eut fermé les yeux. Elle savait que Mère ne se réveillerait probablement pas, et il était plus urgent de se trouver à manger, pour ne pas finir dans le même état qu'elle.

Déjà à cette époque, Willhemina ne manifestait pas beaucoup de compassion envers les humains. Elle aurait du, pourtant, éprouver ne serait-ce qu'un soupçon de tristesse, parce que sans sa mère, elle n'aurait qu'à fermer les yeux et prier pour que son père ne frappe pas trop fort. Ça n'était pas sa faute si mère était morte, mais il était évident qu'elle allait le payer.
Comme pour lui donner raison, père apparu, le visage livide. Mina avait beau savoir que c'était plus probablement à cause des remous que de l'état de mère, elle éprouva quand même un choc léger en voyant son père de la sorte. Les adultes n'étaient pas sensés pleurer, tout le monde le savait. Sauf eux, bien sûr.

Mère trépassa dans la nuit. Mina aurait adoré la voir rire une dernière fois, de cet air joyeux qu'elle avait quand elle savait que les choses finiraient par s'arranger. Mère dansait, quand elle était jeune, et Mina en avait tellement entendu parler qu'elle l'imaginait souvent, tourbillonnant au milieu des fleurs des champs, à moitié débraillée, les cheveux au vent. Même si Mina ne connaissait pas la compassion, elle éprouvait de l'affection pour sa mère, et son cœur se serra fort, tandis que son estomac faisait un bond, quand elle ne vit plus l'air franchir les lèvres de la défunte. La petite fille qu'elle était trouva la mort très laide. On racontait des histoires de fins héroïques, joyeuses, apportant la gloire éternelle … Elle trouvait qu'au contraire, un cadavre était de loin la chose la plus hideuse qu'elle aie jamais vu. Ce teint pâle, cette raideur, cette absence d'expression … Le pire étant les yeux.
Dans les mois qui suivirent, Willhemina se réveilla toutes les nuits en hurlant, et se mettait à sangloter que les yeux la poursuivaient. Elle les voyait encore et encore, ces yeux vides, ces yeux creux, comme ceux des poissons.
La mort devint la terreur de Mina. Son père avait beau la secouer en lui répétant qu'elle devait cesser ses simagrées, son frère eut beau se moquer d'elle encore, encore et encore, l'enfant ne put regarder un macchabée sans pousser des hurlements. Elle s'enfermait soigneusement le soir, ne sortait jamais le soir, et devint peu à peu une adolescente très – trop – prudente, qui osait à peine sortir de chez elle. Elle ne parlait pas beaucoup avec les autres, terrorisée comme elle l'était par l'idée qu'ils soient porteurs de maladies et qu'elle ne les attrape.

Elle allait à l'école du village où ils s'étaient établis. Travaillant du mieux qu'elle le pouvait, elle s'usait les yeux toute la nuit à la lueur de la bougie. Une seule chose en tête : ne jamais être faible, ne jamais être la dernière. La jeune fille savait mieux que quiconque ce qui arrivait aux trainards, aux faibles. Elle se battait avec son frère, farouchement, méchamment, pour apprendre à se défendre. Et endurait en silence les roustes de son père.
Willhemina devint un bloc de glace. Renfermée, elle parlait peu, évitait le contact humain, sortant tous les jours prendre l'air et exécutant les corvées ménagères sans broncher. Elle acquit la réputation d'être hautaine et de mépriser ses semblables. Ce n'était pas tout à fait faux, même si un peu plus complexe.

Le père de Mina fut emporté par le typhus alors qu'elle avait dix-sept ans. Son frère qui venait de se marier n'eut pas d'autre choix que de la prendre sous son aile, au grand déplaisir de sa femme. Mina détestait cette fille, bien en chair, qui séduisait les hommes partout où elle mettait les pieds, qui portait allègrement les enfants que son frère lui faisait. Elle était bonne, gentille, mais rustre, et la jeune femme se prit alors à rêver qu'elle soit également emportée par le typhus.
Pendant cette période, elle s'échappait de plus en plus le matin pour ne réapparaître que l'après-midi, s'attirant les foudres de toute la maisonnée qui la traitait de bouche inutile. A sa peur de la mort s'était substitué dégoût des vivants, qu'elle trouvait gras, hideux, stupides … Hautaine, elle l'était, et se rendait malade toute seule à table, en observant sa famille manger d'une façon vulgaire et brutale.

Et puis, un jour, Willhemina mourut.



Apocalypse « La vie prend tout son sens »
Willhemina Lotr21 Willhemina Potc07 Willhemina Beauty08



Willhemina était âgée de très exactement dix-huit ans, quatre mois, treize jours et quelques heures quand son cœur arrêta de battre. Voici comment les choses se passèrent.

« Par pitié, Samuel, laisse-moi venir ! »
« Ca suffit, Mina. Je ne vais pas à Ipswitch pour m'amuser. »
Mina regarda son frère aîné avec fureur. Il lui avait promis depuis longtemps de l'emmener, rien qu'une fois, à Ipswitch, la petite ville la plus proche. Pour la jeune fille qui n'était encore jamais sortie de son patelin depuis qu'ils y avaient emménagé, cela représentait une perspective d'évasion non négligeable. Samuel le savait, et elle le soupçonnait fort de lui faire payer ses rebellions en l'empêchant de venir.

Mais une fois n'est pas coutume, elle eut gain de cause, en partie à cause de la lassitude de la femme de Samuel, qui n'en pouvait plus d'entendre sa belle-sœur geindre. Il leur faudrait prévoir une journée pour l'aller, ils arriveraient en milieu d'après-midi, feraient leurs courses et reviendraient de nuit.
La carriole était prête, les trois voyageurs également. Mina était relativement excitée. Pendant toute la semaine, elle s'était montrée plus patiente et gentille qu'au cours des cinq années précédentes. Elle allait enfin voir d'autres visages que ceux dont elle avait l'habitude, des visages empreints de lassitude et de morosité, sur lesquels semblaient peser toute le poids du monde. Ces paysans étaient rustes, ils la frustraient. Souvent, elle avait envie de les secouer en hurland « réveillez-vous ! Où sont-ils passés, les conquérants du Far West ? Où sont-ils, ceux qui ont construits vos maisons de leurs mains ? Vous êtes en train de retourner à la terre, de devenir des animaux stupides, jacassant comme des oies, ayant perdu tout sens de la vie ! »
Mina rêvait de conquête, rêvait de vie sauvage, elle espérait si fortement, parfois, que les Indiens les attaqueraient, qu'elle se sentait complètement décalée de ceux qu'elle côtoyait. Ils la faisaient vomir, tous ces ignares qui s'estimaient heureux de ce qu'ils avaient sans jamais vouloir plus.
Samuel lui remettait souvent les pendules à l'heure. « Mais pour qui tu te prend, princesse ? Tu as beau nous mépriser, tous paysans que nous sommes, tu ne vaut pas mieux que nous. Nous défendons nos familles, vivons de notre travail, et tu ferais bien d'en faire autant, au lieu de rêver ! Tuer des Indiens n'a jamais nourri personne ! » Il avait raison, mais Mina s'en contrefichait.

Le voyage fut son premier et dernier – du moins en tant qu' humaine. Après plusieurs heures d'une route éprouvante et chaotique, sur les pierres de laquelle les roues en bois de la carriole étaient très malmenées, Ipswitch apparut à leurs yeux.

Willhemina vécut une dernière journée très décevante à ses yeux. Elle ne vit partout que les mêmes gens qu'elle avait quitté, à l'exception d'une ou deux personnes, qui si elles lui paraissaient dignes d'intérêt, ne s'approchèrent pas d'elle.

Quand il fallut reprendre la route, la jeune femme était désespérée, écœurée, et d'une humeur assez sombre. Les humains étaient-ils tous les mêmes ? Pourtant, de sa prime enfance en Angleterre, elle se rappelait des hommes fiers et virils, des femmes séduisantes et machiavéliques … Tout cela s'était-il envolé ?
Elle ne dit pas un mot pendant le reste du trajet, rendant son frère furieux. Il marmonnait qu'il n'aurait pas du l'emmener et qu'elle était bien trop bête, qu'il fallait la marier d'urgence.
Pendant une heure, et une autre heure plus longue qu'une éternité, Willhemina subit les réprimandes sans ouvrir la bouche. Elle avait envie de pleurer, et sentait son estomac se rouler en boule comme s'il voulait l'étouffer. Une telle déception était dure, mais surtout, Willhemina n'acceptait pas facilement l'échec.
Les choses empirèrent, et de beaucoup, en arrivant au village. Le tocsin retentissait, des villageois hurlaient et courraient dans tous les sens. Les flammes avaient déjà atteint l'église, et s'étendaient aux maisons environnantes.
Samuel sauta à terre et se rua vers son logis. Willhemina, elle, resta pétrifiée, au centre de la place, tandis qu'autour d'elle l'Enfer se déchaînait. Cris. Peur. Douleur.
Elle ne réagit pas en voyant son frère hurler, son neveu chercher désespérément sa mère et se rendant compte qu'elle était restée à l'intérieur, crier lui aussi. Pas plus qu'elle ne se joignit à la chaîne qui se formait pour éteindre l'incendie. Le feu se déchaîna, et Mina croyait voir dans le brasier le visage de Satan, mêlé à l'odeur de chair brûlée et aux hurlements.

Il faisait chaud, trop chaud, et le brasier crépitait si près d'elle qu'en explosant petit à petit, les poutres brûlaient, comme si le ciel envoyait tout sa colère autour d'elle.
Et elle le vit.
Ses yeux reflétaient l'enfer, son sourire était celui de l'homme qui a obtenu le plus grand bonheur de sa vie. Et la folie … La folie, la violence qui se dégageaient de lui furent comme un sursaut sur Mina. Sortait de l'incendie le Mal à l'état pur.

Elle fit demi-tour sur le champ et se mit à courir à perdre haleine. Plus rien ne comptait, elle n'entendait plus les cris et les pleurs, ni les craquements des maisons s'effondrant. Seule importait la distance qu'elle mettrait entre le Mal et elle. Mina courait, courait à perdre haleine, s'enfonçant dans les champs et les bois alentour, ne regardant pas où elle mettait les pieds – lesquels ne tardèrent pas à être en sang.
Elle ne vit pas l'obstacle, ni même ne réalisa qu'elle tombait. Sa tête heurta violemment une pierre, et la vie commença à s'échapper.
Les yeux levés vers le ciel, Willhemina sentait son cœur battre jusque dans le sang qui s'écoulait, pendant qu'elle perdait rapidement conscience. Pas assez rapidement toutefois pour ne pas voir le Mal, ou celui qui l'incarnait, qui s'approchait en silence, couvert de sang.

Les derniers instants de Mina furent pure terreur. Elle ouvrit la bouche pour pousser un hurlement, mais n'en sortir qu'un gémissement, alors que la chose plongeait ses crocs dans sa veine jugulaire.
La douleur la frappe de plein fouet, arrêtant net l'engourdissement qui s'était emparé d'elle.
Cela dura quelques instants, puis elle sentit qu'on faisait couler quelque chose dans sa bouche. Elle était trop faible pour reconnaître le goût métallisé du sang, mais tenta quand même de le recracher.

Puis elle entendit le rire, et perdit connaissance.


Dernière édition par Willhemina Irving le Mer 20 Mai - 22:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Willhemina   Willhemina I_icon_minitimeMer 20 Mai - 22:25

Renaissance « Bienvenue en Enfer ... »
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Willhemina ouvrit les yeux d'un seul coup. Le silence total autour d'elle lui tonnait aux oreilles. Elle n'entendait rien … Pas même un battement de cœur.
Cela la terrifia plus que sa propre mort. Comment pouvait-elle bouger, comment pouvait-elle penser, sans que son cœur batte ? Sa première pensée fut qu'elle était bel et bien morte, et qu'elle attendait le Jugement. Alors Mina prit son mal en patience, et ferma les yeux.
Mais quelque chose, dehors, l'appelait, chuchotait son nom dans une langue qu'elle ne comprenait pas. Alors Mina rassembla ses forces et souleva le couvercle de son cercueil.

La terreur qu'elle provoqua chez ceux qui la veillaient fut si grande qu'elle réveilla ses plus bas instincts. Ceux qui avaient survécu à l'incendie ne survécurent pas à la renaissance de Willhemina. Ceux qu'elle avait tant méprisé, elle les détruit, et ceux qu'elle avait aimé, elle les massacra.

Nulle part elle ne trouva la trace de celui qui lui avait fait ça. Il disparu complètement, et elle était trop inexpérimentée pour retrouver les restes de son passage.
La première centaine d'années, Mina se terra dans les campagnes étasuniennes. Elle décimait un village de temps à autre, prenant refuge dans des granges quand le soleil pointait. Peu à peu, elle apprivoisait son nouveau corps, ses nouvelles facultés.

Tous ses sens étaient surdéveloppés, sans même parler de la force prodigieuse qui était la sienne. Mais Mina éprouvait toujours une certaine interrogation quant à son existence. Elle était morte, pas le moindre doute là-dessus. Elle ne faisait pas partie des vivants, et pourtant elle errait.
Le premier vampire qu'elle croisa était fort sympathique, dans la mesure où un vampire peut être sympathique. Autrement dit, il la laissa en vie. Même si cela semblait ridicule, Mina commença à se demander ce qu'elle faisait sur cette Terre, jusqu'à ce que les Templiers pointent le bout de leur nez dans son existence éternelle.

Combats « Il n'est pas de lutte plus difficile à mener que celle pour sa liberté »
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L'homme se battait drôlement bien. Il n'était pas le premier que Willhemina croisait, et ne serait pas le dernier. Ce qu'elle cherchait, c'était à l'épuiser. Parce qu'au final, il paraissait improbable qu'il puisse la vaincre, elle qui avait 300 ans d'expérience.
Il lui avait tourné autour pendant un mois, au moins. L'observant, prenant des notes. Elle avait fait comme si elle ne l'avait pas vu, il ne s'était pas méfié. Et maintenant, il allait mourir.

« Dis-moi où tu comptais aller, après m'avoir éliminée » le menaça-t-elle. Sa voix était un brin sifflante, mais restait enchanteresse pour ce moins que rien.
Les doigts qui enserraient sa gorge en l'étouffant jouèrent sans aucun doute dans les aveux du guerrier. Il était encore jeune, pas près à mourir, et ne connaissait visiblement pas bien les vampires. Lui soutirer des informations était un jeu d'enfant.
« Donnelaith », murmura-t-il.
Parfait, songea Mina, avant d'arracher la tête de l'homme au reste de son corps.

Comme les humains étaient faibles. En tout cas, le Templier qui se tenait étendu dans son sang, aux pieds de Mina, semblait avoir atteint la quiétude éternelle. Chacun sa façon, songea-t-elle. Elle se débattait dans l'éternité depuis une bonne centaine d'années, et n'avait aucun pitié pour cet idiot qui l'avait visée de son épée. Il était trop jeune et inexpérimenté pour avoir une quelconque chance de la vaincre. Avant de mourir, Mina avait entendu son cœur s'affoler, et il l'avait regardée droit dans les yeux, avant de cracher « On se retrouvera en Enfer ».

C'était probablement la phrase la plus clichée qui était jamais parvenue à ses oreilles de vampire. Et pourtant, elle n'avait même pas sourit. L'enfer ? Aucune chance qu'elle s'y retrouve un jour. A quoi bon renvoyer un immortel à l'éternité ? Elle connaissait déjà. Et n'était pas loin de penser que toute vie éternelle, où qu'elle se déroule, s'apparentait à l'enfer.

Mina se pencha et attrapa la sacoche du mort, qui traînait par terre. Il avait sûrement fait un rapport sur elle, depuis le temps qu'il fouinait partout. Elle l'avait en quelque sorte laissé faire, curieuse du résultat. Et puis en plein jour, elle n'aurait pas pu l'en empêcher.
La vampire reconnu une enveloppe beige, dépassant de l'une des poches de la besace. La lettre semblait épaisse de plusieurs feuillets, et elle sut que c'était ce qu'elle cherchait.


« Dossier n° 2 483 ; Mina »
C'était bien ça. Se perchant sur un parpaing qui traînait, elle commença à lire. L'écriture de l'homme était facile à lire, un vrai régal pour les yeux.

    La vampire a plus d'un siècle, probablement moins de cinq. Elle est prudente, se cache très bien quand elle le veut.
    Physiquement parlant, elle ressemble à tous les vampires. Elle a le visage du Mal. Ses yeux très clairs laissent transparaître le vide en elle, que devrait combler une âme si elle était humaine. Elle est blonde, plutôt petite, et sa silhouette est sans nulle doute l'une des plus enchanteresses que j'ai jamais vu de toute ma vie. Cependant, dès qu'elle se meut, sa vraie nature transparaît, parce qu'elle tient plutôt du félin, de l'animal, que de l'humain. Elle a le sourire du léopard qui a trouvé une gazelle, et sa poigne évoque plus la torture que le salut.
    En dehors de ces considérations physique, il va s'en dire qu'elle ne détonne pas par sa compassion et son humanité. Cela confirme ce que je pensais, une bête peut avoir le visage d'un ange.
    La dénommée Mina a montré par plusieurs meurtres qu'elle était sadique et cruelle. Mais d'après ce que je connais de son histoire, grâce à mes recherches, elle n'a jamais prêté attention aux autres, et ne recherche pas leur compagnie. Il semblerait qu'elle soit à la recherche de son créateur, mais celui demeure inconnu tant pour nos services que pour la vampire elle-même.
    Finalement, elle ne semble avoir aucun parti dans le conflit qui oppose les vampires les uns aux autres. La nécessite de son exécution s'impose par sa nature, et non par un quelconque rôle qu'elle jouerait.


La jeune vampire roula la lettre en boule sans la finir. Ca n'était qu'un tissu de mensonges inintéressants. Ce qu'elle voulait et allait faire, c'est ce qu'il avait dit : Aller en Enfer. Mina allait retrouver le Mal, parce qu'elle avait tout du démon.

« Donnelaith. »
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MessageSujet: Re: Willhemina   Willhemina I_icon_minitimeMer 20 Mai - 22:27

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