| | | Dans le pays des rêves [ fermée avec Mia ] |  |
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Castiel
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![Dans le pays des rêves [ fermée avec Mia ] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) |  Sujet: Dans le pays des rêves [ fermée avec Mia ] ![Dans le pays des rêves [ fermée avec Mia ] I_icon_minitime](https://2img.net/s/t/13/06/08/i_icon_minitime.gif) Mar 19 Mai - 22:40 | |
| ![Dans le pays des rêves [ fermée avec Mia ] Bush24](https://2img.net/h/i132.photobucket.com/albums/q34/magik_glamz2/Album%20Sophia%20Bush/bush24.jpg) et ![Dans le pays des rêves [ fermée avec Mia ] Bed1_icon](https://2img.net/h/i65.photobucket.com/albums/h238/pascha_livejournal/Icons/Narnia%20Icons/bed1_icon.png) La journée s’était écoulée avec la lassitude du courant d’une rivière, uniformément à toutes les autres depuis déjà pas mal de temps. L’entrainement aux armes et des exercices pour pouvoir maitriser mon corps. La gestion aussi, mon clan s’étendait ce qui exigeait une surveillance de tous les temps. Surtout que notre race avait la fâcheuse habitude à se disputer pour tout et pour rien. Une vraie meute de loup ou seul le plus fort avait une chance de se faire respecter. Les combats étaient courants, moi-même je devais parfois réaffirmer mon autorité en faisant des duels jusqu’à la mort contre quelques brebis galeuses qui pensaient pouvoir me renverser. Malheureusement pour eux j’étais le plus fort et il ne me fallait pas longtemps pour les battre. Depuis ma naissance on avait fait en sorte de faire de moi un tueur, une machine de guerre sans peur ni remord.
C’est dans cet état de lassitude que j’étais allongé de tout mon long dans un grand lis siégeant à la plus haute tour de mon château. Privilège de mon rang. Il était le milieu de l’après-midi ce qui pour les humains ressemblait le plus au milieu de la nuit je suppose. Nue sous des draps de soie couleur bleue nuit avec un fin liserait cousus d’or brillant légèrement sous la lumière d’une flemme vacillante qui consumé des bougies positionnées astucieusement dans la pièce de pierre brute; donnant une légère atmosphère chaleureuse dans ce ni de vampire.
Du bout des doigts je caressais le dos nu d’une jeune vampire à peine âgée d’un siècle qui avais passais la nuit avec moi. Les cheveux acajou tombant en cascade sur son dos dont la peau aussi pâle qu’une perle suffisait à lui seul à éveiller le désir de n’importe quel homme. Le visage fin avec un petit nez et des yeux d’un vert étonnant, presque choquant, je voyais assez souvent ma consœur, peux farouche elle était de celle qui croqué la vie à pleine dent, profitant le plus possible ce que son inexorable beauté pouvait lui apporté. Pour moi elle n’était qu’une simple distraction, elle avait de quoi ce trouvais heureuse de partager ma couche, j’étais selon la rumeur un excellent amant et peu de femmes pouvait affirmer sans mentir avoir partagé ma couche, j’étais assez exigent et trouvé dans les femmes la plus belle création que dieux ou je ne sais qui est trouvé.
Longeant sa colonne vertébrale mes doigts remontèrent jusqu’à son visage pour effleurer ses lèvres pleines de promesses. Cela faisait quelques minutes qu’elle s’était endormie, sur le ventre sa tête était tournée ver mois les draps se bougeant légèrement a chacune de ses respirations.
Me blottissant contre elle et cette peau féminine seule chose au monde qui pouvait encore m’arracher un frisson de contentement je mis ma tête tout contre la sienne avec une telle douceur qu’elle ne bougea même pas dans son sommeil. Rapidement je plongeai dans la torpeur du sommeil, la réalité ce tordant prenant l’aspect de monstre portant le visage de mon père, elle prit cependant l’aspect d’un paysage plus familier, il y a une année aux états unis.Flash back : Cette nuit avait été tout a fait banale à mes yeux, je me revois marchant les mains dans poches le long d’un trottoir respirant le moins possible pour ne pas respirer l’odeur acide de la pollution ambiante de la grande ville américaine. Il était tard, 1 heure du matin environs. Un mois de septembre le début de l’automne, oui je ressentais ce jour-là un vent tiède souvenir d’un été radieux. Je n’avais pas spécialement envie de me nourrir ce jour-là, mais l’ennui me tenaillait et je ne voyais rien d’autre à faire que vider un ou deux humains durant cette nuit. Sans trop m’en rendre compte, mes pas me menèrent vers une petite maison de banlieue, vous savez ses maisons construites sur le même modèle et en 1 semaine maximum! Pour une raison x qui m’échappe encore aujourd’hui je pris cette maison comme terrain de chasse. Enfin plus tau comme un renard entrant dans un poulailler.
Rentrer ne fut pas difficile, crocheter ce modèle de serrure bas de gamme un enfant pourrait le faire. J’aurais certes pu défoncer la porte d’un bon coup de pied, mais bon, je voulais préserver mon petit effet de surprise !
Dès mes premiers pas dans cet environnement inconnu je perçus une odeur typiquement masculine, omniprésente dans la bâtisse. Puis celle plus diffuse d’une femme. Elle ne devait pas être là et lui oui. Je savais donc à quoi j’avais à faire. Un mâle. J’avançais à pas feutrait dans la maison prenant garde de ne faire aucun bruit et m’arrêta quelque seconde sur une photo. Un couple se tenant par les mains et s’embrassant avec ferveur. Touchant. Lui plutôt bel homme, brun avec l’air assez athlétique. Elle brune l’air d’avoir son caractère avait cependant l’air de s’offrir totalement à lui. Mes élucubrations furent cependant rapidement interrompues une voix d’homme venait de raisonner et je pouvais percevoir dans sa voix un mélange de peur, d’incertitude et en même temps de confiance.
« Casse toi ou j’appelle la police! »Je me tournais vers lui l’air carrément effrayant et je ne fus pas étonné de le voir reculé d’un pas. Mes yeux aussi noirs qu’une nuit sans étoile jurait admirablement avec ma peau d’une pâleur de craie qui n’avait jamais pris le soleil … ou du moins épisodiquement. J’observé un peut plus l’homme qui me faisait fasse, s’était celui de la photo, à la différence qu’il était habillé d’un tee-shirt jaune criard et d’un boxer couleur olive. Ce qui même avec la lourde batte de base-ball qui l’avait dans la main, ne le rendait pas très inquiétant.« Jolie couple, tu la connais depuis longtemps. »Il me regarda étonné, tout mon être transpiré la confiance en soi, ce qui n’avait surement pas prévus, après tout pour lui qu’étais-je ? Rien de plus qu’un petit voleur pris la main dans le sac et acculé par un homme armé et qui visiblement possédais des muscles bien plus développés que moi. Si en taille nous étions égaux, un spectateur extérieur lui donnerait surement la victoire. Sauf que voilà, j’avais 1200 ans et mon cœur n’avait jamais eu la moindre pulsation.
Je fis un pas vers le jeune homme et celui-ci réagit au car de tour brandissant son arme avec force, l’expédiant vers ma tempe. Mais je fus plus prompt que lui en arrêtant son geste d’une main. Le combat était inégal j’avais gagné d’avance.
« Ne t’inquiète pas, j’attendrais ton amie et serrais m’occuper d’elle … »J’eu un petit sourire avant de plonger ver son cou mes dents soudain dévoilé. Elle s’enfoncèrent dans sa peau avec une facilité déconcertante et rapidement tout son sang s’écoula dans ma gorge. Le jeune homme lui était mort depuis pas mal de temps et n’avais pas trop crié mis à par quelque gémissement et couinement plaintif qui n’avais eu pour effet que m’exciter d’avantage.
Je laissais tomber le corps par terre entendant une porte s’ouvrant lentement dans un couinement que sans mes super oreilles je n’aurais pu entendre. La porte était restée entre ouverte… elle devait ce méfier. Me penchant sur l’oreille du cadavre dont la cage thoracique était largement ouverte sous la force de mes mains à la force que je n’avais pu jamais contrôler.
« Ta copine est là, je me demande si je saurais la faire couiner aussi facilement que toi! »Eclatant d’un rire bruyant et à donner la chair de poule je m’enfonçai dans les ténèbres de la cuisine humant le parfum de la jolie brune promesse d’un beau festin. | |
|  | | Mia St-Clair
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| | Sujet: Re: Dans le pays des rêves [ fermée avec Mia ] Mer 20 Mai - 14:19 | |
| Automne 2009
Mia venait de terminer une journée riche en rebondissements. Quelques réunions avec les hauts gradés de la commanderie dans la matinée. Réunions à laquelle elle assistait toujours à reculons, lécher les bottes des autres la répugnait et la plupart d’entre eux n’avait jamais participé à une vraie chasse sur le terrain. Fils et fille de riche qui se croyait au dessus de tout, voilà ce qu’ils étaient. Vint ensuite un diner frugal partager avec les 3 autres membres de son groupe. Mia ne connaissait que Patrice, bien que lire le dossier des deux autres l’ai un peu renseigné sur leurs buts, leurs façons d’opérer et leurs connaissances, rien ne valait une bonne discussion. Leurs caractères ne semblaient pas aller à l’encontre du désir de la jeune femme malgré que seul le temps pourra le dire avec affirmation. Mia passa l’après-midi à visiter les installations, le dépôt d’armes et autres pièces illicites. Elle consacra deux heures à s’entrainer aux tirs et à l’escrime puis, vers 19hrs, décida de retourner chez elle.
Mia s’arrêta en route pour commander une pizza aux légumes et roula jusqu’à son minuscule appartement. Un petit trois-pièces ne contenant qu’un lit, une table et deux chaises ainsi qu’un sofa mangé par les mites. La jeune femme souria à la pensée de ce que dira son père s’il la voyait vivre dans de pareilles conditions… Elle venait d’arriver et pas encore eu le temps pour le shopping alors ou était le problème? Mia s’installa à table et dévora son repas en quelques bouchées. Puis, comme tous les soirs depuis son arrivée, elle téléphona à son père, parla à sa mère puis appela ensuite son frère, avec qui elle parla près d’une heure avant de raccrocher le combiné. Le moment d’aller au lit sonna, Mia s’allongea et prit son livre de chevet afin de se détendre un peu avant de sombrer dans le sommeil.
Automne 2008
Mia… Où vas-tu encore? Il est tout près de 22 heures…
Je vais seulement marcher un peu pour prendre l’air et cesse de t’inquiéter je suis une grande fille. Et je sais prendre soin de moi…
Mia s’approcha et l’embrassa avant de sortir sans lui laisser le temps de rouspéter quoi que ce soit… Fiancée depuis maintenant 3 mois, Mia vivait le parfait bonheur. Matthew était un homme sensible et généreux qui ne lui posait aucune question sur ses nombreux allers et venue à toute heure du jour et de la nuit. Mia lui avait expliqué pour les Templiers, bien que cela soit défendu, et il lui avait promis en échange de ne jamais lui poser de question qui pourrait la mettre dans l’embarras ou à laquelle elle devrait mentir.
***
Mia revenait de sa réunion tardive, une réunion visant à l’aviser elle et ses collègues qu’un vampire était dans les parages, lorsqu’au détour de la rue, elle vit deux silhouettes à travers la fenêtre de son salon. La première semblait tenir quelques choses dans ces mains et la deuxième, venait de se jeter sur le premier. Son cœur arrêta de battre, Matthew était en danger et elle n’était pas là pour lui venir en aide. Elle sortit son calibre 22 et courut vers la maison… Ce qu’elle vit à travers la fenêtre du salon lui brisa le cœur, ce vampire tenait son fiancé par le cou… Mais pourquoi fallait-il que de toutes les maisons de ce quartier, il doive entrer chez elle? Mia savait très bien qu’il était trop tard pour Matthew, elle contourna la maison et entra doucement par la porte de la cuisine. Le corps de Matthew touchant le sol amena les larmes de Mia à couler sur ces joues. Elle sortit son épée de son fourreau et attendis sagement.
« Ta copine est là, je me demande si je saurais la faire couiner aussi facilement que toi! »
Son rire bruyant retendit comme un signal d’alarme, un cri de désespoir montait des entrailles de Mia. Elle allait le tuer ce connard de buveur de sang. Il n’était pas le premier et ne serais pas le dernier non plus, n’est-ce pas ce qu’elle complotait en secret?…
Cachée entre l’armoire et le mur, Mia laissait venir à elle ce vampire assoiffé. 5 pas… 4… 3… 2… Mia s’élança et réussit néanmoins à lui entailler la joue du bout de son épée. Ce vampire avait esquivé son attaque avec brio, peu pouvait sans se vanter de l’avoir fait. Cela signifiait que son adversaire était de taille et qu’elle devait rester sur ces gardes à tout moment…
Vous n’êtes pas entré dans la bonne maison ce soir… Vous avez tué l’homme de ma vie, je prendrai la votre en échange vous y voyez un inconvénient?
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| | | | Castiel
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| | Sujet: Re: Dans le pays des rêves [ fermée avec Mia ] Jeu 21 Mai - 13:39 | |
| Dans la pénombre mes yeux avaient su s’adapter et j’y voyais aussi bien que si la lumière était allumée. Je ne savais pas à qui j’avais à faire et j’entendais des pas précautionneux d’approchais de moi. J’étais bien loin de me douter que mon adversaire était plus dangereux que la moyenne. Elle était sur moi à présent et je ne perçus le danger qu’en sentant le mouvement de l’air provoqué par une lame traversant l’air. Je pus éviter l’attaque non sans une légère balafre au coin de la joue. Cette épée avais entamé ma peaux, une blessure de pacotille sui avait déjà cicatrisé, une peau neuve s’étirant sur mon visage.
Vous n’êtes pas entré dans la bonne maison ce soir… Vous avez tué l’homme de ma vie, je prendrai la votre en échange vous y voyez un inconvénient?
La réplique de la jeune femme me fit éclater de rire, un rire sec, caverneux qui rebondissais avec force contre les murs de la pièce.
« Ca fais plus d’un millénaire que je foule cette terre l’humaine et je peux te dire qu’en moi tu ne trouveras aucune vie à enlever. »
J’avais était créer façonné dans la mort, j’avais depuis ma naissance appris les meilleur coups, les meilleur façons de tuer un homme ou même un vampire. Je n’avais pas était fais pour vivre j’avais était créer comme l’on forge une épée, j’avais était créer pour tuer, vous ne trouverai nulle trace de vie en moi.
« J’ai déjà tué mon compte de templier avec quelques un de vos maitres en prime, tu ne serras qu’un nom de plus pour moi. Mais vois tu j’ai promis à "l’homme de ta vie " » ricanement « de m’occuper de toi. Il ce trouve que je suis homme de parole. »
De ma longue veste je sortis mon épée, à l’ origine elle était détenue par un grand seigneur. Un géant selon la légende qui avait pris tant de vie par elle qu’on disait que de sombre maléfice rendait le processeur de cette lame invincible. Mon père avait tué ce chef et m’avais fais don de cette arme. Bien sur tout le folklore autour d’elle me faisais sourire mais je la trouvais parfaitement adapter pour le combat. A l’origine elle était faite pour être tenue à deux mains … pour un humain. Ma force et mon endurance me permettait de la manier à une main. Elle me paraissait aussi légère qu’un simple couteau de cuisine. Ce qui me permettait à la fois d’être rapide et de faire beaucoup de dégât. Des runes s’étalait sur la lame tendis que la garde représentais un dragon et un aigle s’affrontant dans un combat épique. Je l’avais depuis pas mal de siècle et avais dus déjà le faire réparer afin de garder sa solidité. Il faut dire que lorsque un vampire frappe de toute ses forces il vaut mieux que la lame soi épaisse et solide afin qu’elle ne ce casse pas au premier coup.
Il n’était pas non plus compliquer de comprendre qu’elle était de l’ordre du temple, même si les humains était de gros malade mental combien ce trimbalais avec une épée ?
Au lieu de l’attaquer de suite avec mon épée je mis une main sur une table de bois et je l’expédiai rapidement vers elle. Cependant je ne pris pas le temps de regarder le résultat il fallait que je me prépare a l’éventualité mon coup avait était esquiver. Naturellement je me mis devant la boite à fusible de la maison et plongeas ma main dans le plastique arrachant tout ce qui ce trouvais à porté de main. Elle avait maintenant un désavantage, l’obscurité. Obscurité dans laquelle je m’enfonçais, je n’avais pas envi d’un duel je préférais jouer au chat et à la sourie. | |
| | | | Mia St-Clair
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| | Sujet: Re: Dans le pays des rêves [ fermée avec Mia ] Ven 22 Mai - 1:21 | |
| La réplique de la jeune femme me fit éclater de rire, un rire sec, caverneux qui rebondissait avec force contre les murs de la pièce
« Ça fait plus d’un millénaire que je foule cette terre l’humaine et je peux te dire qu’en moi tu ne trouveras aucune vie à enlever. »
Peut-être, mais je connais un moyen plutôt efficace pour faire disparaitre ceux de ton espèce, ne me sous-estime pas.
« J’ai déjà tué mon comte de templier avec quelques un de vos maitres en prime, tu ne serras qu’un nom de plus pour moi. Mais vois tu j’ai promis à "l’homme de ta vie" » ricanement « de m’occuper de toi. Il se trouve que je suis homme de parole. »
Alors, je ne parierais pas sur la chance que tu as eue jusqu’à maintenant… Et je te ferais remarquer que tu n’es plus un homme…
Jaya le regarda sortir son épée de sa veste avec bonheur, enfin un vampire digne de ce nom sur qui se faire les dents. La jeune femme admirait son arme avec des yeux de connaisseurs. Voilà une pièce que l’on pouvait qualifier d’œuvre d’art. Le dragon et l’aigle, ce qu’elle donnerait pour avoir le temps de lire ces runes gravées sur la lame parfaite… Quelle pouvait être son histoire?
Jaya étudiait le moindre de ces gestes afin d’y déceler tout acte de combat. Entre le moment où il posa la main sur la table et le moment où celle-ci vint se fracasser contre le mur, Jaya s’était déjà éclipsé. De légers frissons passèrent sur la nuque de la jeune femme lorsque l’obscurité tomba. Jaya se savait dans une mauvaise posture. Elle avait perdu ses yeux, mais il lui restait son ouïe. … Jaya s’adossa au mur du couloir et attendit patiemment la venue de son adversaire. Des pas feutrés lui indiquèrent que celui-ci viendrait probablement par la gauche. Tenant toujours son épée dans sa main gauche, sa droite tenait une bouteille d’eau bénite, ne sait-on jamais. Ce flacon pourrait lui permettre de gagner la seconde nécessaire.
Elle le laissa approcher et frappa de nouveau, cette fois sa lame rencontra la sienne sans difficulté. Voilà un vampire doté d’une intelligence, il tenait à rester vivant encore quelques années!!! Les quelques échanges qui s’ensuivirent lui parurent d’une lenteur extrêmes. Soit il n’utilisait pas toute sa force ou il était un piètre escrimeur.
Vous me laissez des chances, ce n’est pas bien… Par contre, si votre talent se résume à ça, vous pouvez vous considérer comme mort, façon de parler bien sûr…
Jaya recula de trois pas afin d’observer la réaction de son adversaire. Elle y prenait même un certain plaisir. La colère du vampire pouvait aisément se lire sur son visage. Si elle devait mourir aujourd’hui alors elle y aura au moins pris plaisir. | |
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